Rénovation énergétique
Les travaux d’isolation
Quand l’hiver se profile c’est souvent le moment déclencheur qui pousse de nombreux propriétaires, comme locataires à envisager des travaux d’isolation. Souvent onéreux, ils rebutent beaucoup de ménages. Pourtant, les avantages fiscaux et les économies réalisées permettent assez rapidement de bénéficier d’un retour sur investissement. Nous chauffons pour compenser les déperditions de chaleur. Finalement, entamer une rénovation thermique pour obtenir un gain financier revient à préserver la planète.
Tout d’abord, lorsque l’on réalise des travaux de cette envergure, le projet doit être mûrement réfléchi. Pour se faire, il est important de faire l’inventaire de vos moyens financiers et de vos réels besoins. Beaucoup de personnes viennent avec des idées préconçues. Elles pensent connaître leurs failles énergétiques, ou oublient qu’un bon système de chauffage commence par une bonne isolation. Dans l’idéal, il faut demander conseil auprès d’un professionnel, comme un architecte ou un maître d’œuvre. Pour un diagnostic complet, vous pouvez également vous rapprocher d’un bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables comme BEIBI, situé dans l’Ariège en Occitanie, est certifié haute qualité environnementale.
La rénovation énergétique est l’évaluation thermique et le constat ou non d’un taux anormal d’humidité. Le compte-rendu établi et les déperditions de chaleur identifiées, les travaux d’amélioration pourront débuter. Ils peuvent se réaliser de manière globale ou s’étalonner sur plusieurs années. Chaque logement est différent, les interventions ne sont pas forcément les mêmes.
Déperditions combles
Déperditions murs
Déperditions fenêtres
Ponts thermiques
Les façades de votre habitation peuvent s’avérer être une véritable passoire énergétique. Pour pallier à cet inconfort, l’isolation peut se faire de l’intérieur et/ou de l’extérieur. La rénovation intérieure est moins coûteuse. Par contre, elle peut empiéter sur la surface habitable de vos pièces de vie. Pour éviter de perdre des m², on peut utiliser des isolants moins épais ou retirer la couche présente. Il suffira juste de vérifier la présence éventuelle d’humidité et de poser le nouveau matériau.
Il pourra être :
Minéral (laine de verre ou de roche, argile expansée). Naturel (laine de coton, liège, paille). Synthétique (polystyrène, polyuréthane, mousse phénolique).
Quant à l’isolation du bâtiment extérieur, elle reste plus onéreuse, mais peut servir de prétexte pour un ravalement de façades. Vous pourrez ainsi éliminer les ponts thermiques qui causent parfois des phénomènes de condensation.
Le toit est souvent là où le bas blesse. En effet, la chaleur monte. Si les combles sont mal isolés, alors une grande partie du chauffage s’échappe à ce niveau. On peut observer une perte de chauffe jusqu’à 30 %. C’est pourquoi, en général, les rénovations débutent ici. D’autant plus que c’est le poste qui financièrement pèse le moins lourd.
Les combles aménagés sont recouverts, le plus souvent, de laine. Elle se présente en rouleaux ou en plaques posées à même les rampants ou sur le plancher. Tandis que les combles perdus sont soufflés à la laine ou subissent un épandage manuel d’ouate sur le sol.
On ne peut pas aborder le cas des murs sans évoquer la problématique au niveau des fenêtres. L’une des solutions à envisager est bien sûr la pose d’un double vitrage. Elle améliore considérablement le confort thermique et acoustique. Les baies vitrées pourront être élargies et permettront un apport naturel de la chaleur et de la lumière du soleil. C’est ce qu’on appelle une énergie passive ou bioclimatique. En général, cette méthode doit être pensé avant même la construction du logement.
Dites adieu à toutes vos cuves de fioul et aux convecteurs énergivores. Il est temps de se mettre à l’heure verte en adoptant des appareils économiques et respectueux de l’environnement. Investissez dans des chaudières à condensation, des poêles à granules en bois, des radiateurs à inertie ou des pompes à chaleur. La planète et votre portefeuille vous en remercieront.
Une mauvaise évacuation de l’humidité et de l’air pollué peut entraîner des conséquences importantes. Des moisissures et des termites peuvent apparaître et entraîner une déperdition de chaleur et des pathologies allergènes.
En effet, une atmosphère humide est plus difficile à chauffer et peut mettre à mal votre rénovation énergétique. La pose ou la vérification d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) est donc primordiale pour assainir l’air.